Lorsque tu ne peux pas voir sa main, tu peux croire en son coeur!

Lorsque rien n’est certain

Vous est-il déjà arrivé de vous lever un matin et d’avoir la tête qui tourne, des pertes d’équilibre en vous rendant à la salle de bain et de ne pas être capable de manger de la journée ? Puis puisque cela dure pendant quelques jours, vous vous rendez à l’hôpital pour passer des tests et après une attente déjà trop longue, le médecin ne vous dit qu’une seule chose : « nous avons vu quelque chose d’anormal sur votre cœur, mais nous ne pouvons pas vous en dire plus pour le moment. Nous devons faire d’autres analyses. Nous vous appellerons lorsque nous aurons les résultats. Pour l’instant, reposez-vous et limitez vos activités au minimum. »

Bam !

Lorsqu’on vous annonce une nouvelle comme celle-ci, vous êtes encore malade, mais tout à coup le plus difficile n’est pas les symptômes que vous éprouvez, mais la peur. Oui, la peur de l’inconnu : le fait d’être en attente, de ne pas savoir ce que vous avez ou ce qui vous arrivera ou l’impact que la situation aura sur votre vie.

Vous ne vous êtes peut-être pas senti concerné par les symptômes décrits au début de cet article, mais peut-être vous êtes-vous senti fortement rejoint par les sentiments provoqués par la peur de l’inconnu. En cette période de quarantaine mondiale due au coronavirus, nous sommes tous submergés par la peur causée par l’incertitude, l’inconnu et la réalisation que la vie est fragile et que rien n’est certain.

Que faire lorsque rien n’est certain ? Nous ne pouvons pas contrôler les évènements qui nous entourent et nous nous sentons impuissants dans la situation. L’impression de marcher sur un sol fragile qui peut s’effondrer à tout moment s’empare de plusieurs.

Alors que devons-nous faire lorsque rien n’est certain ?

Trouver ce qui l’est

C’est assez simple comme pensée, mais, oh, si puissant ! Dans ces temps de crise où nous ne savons pas si demain nous aurons encore un emploi, une stabilité financière, une bonne santé, ou de la nourriture sur les tablettes de l’épicerie lorsque nous en aurons besoin ; nous devons trouver un appui solide qui n’est pas affecté par cette crise. Est-ce qu’une telle chose existe ? Sauf la mort, y a-t-il quelque chose en ce moment qui est réellement certain dans ce monde ?

La réponse rapide est non. La vérité nous frappe de plein fouet : rien n’est certain ! Demain n’est pas garanti et nous n’avons pas le pouvoir de changer les choses.

Mais, il existe un rocher, une forteresse, un libérateur, un abri, un bouclier, une haute retraite et un refuge (2 Samuel 22.2-3), un appui qui ne manque pas dans la détresse (Psaume 46.1). Dieu est ce Rocher inébranlable.

Il n’y a rien de plus puissant que l’on puisse faire en ces temps d’urgence que de tourner les yeux vers le Seigneur, de méditer sur ses attributs et de se rappeler qui est notre Dieu :

le Dieu qui a créé l’univers et qui règne en maître sur tout ce qu’il contient (Genèse 1, Psaumes 29.10-11), ce Dieu en qui il n’y a ni changement ni ombre de variations malgré tous les changements de notre monde (Jacques 1.17).

Ce Dieu est celui qui nous appelle à mettre notre confiance en Lui car il est notre secours et notre source de réconfort, notre Berger qui n’est jamais loin, mais qui marche avec nous dans la vallée de l’ombre de la mort (Psaume 23) parce que son Fils Jésus est mort à notre place sur la croix du calvaire pour nous réconcilier avec le Père et nous préparer une place au paradis avec lui. En ressuscitant, il nous promet que la mort n’est pas la fin et nous démontre qu’alors même que notre corps se détériore, nous espérons un nouveau corps qui ne se détériorera jamais ; alors que notre monde périt, nous attendons un monde renouvelé qui ne périra jamais (Romains 5, Romains 8, 2 Corinthiens 5, Apocalypse 21.4-6). 

Alors que nous n’avons ici-bas aucun espoir, il nous donne en Jésus une espérance qui nous fortifie dans l’épreuve, car « Cette espérance, nous la possédons comme une ancre de l'âme, sûre et solide; elle pénètre au-delà du voile, là où Jésus est entré pour nous comme précurseur, ayant été fait souverain sacrificateur pour toujours, selon l'ordre de Melchisédek (Hébreux 6.19-20). » 

Si notre ancre, notre assurance et notre espérance se trouvaient sur cette terre, nous aurions raison de trembler en temps de crise. Mais si notre espérance est dans les cieux, qu’elle est sûre et solide, qu’elle est en Dieu par Jésus Christ lui-même ; alors nous avons raison d’être toujours joyeux même au cœur d’une telle crise.

Une assurance courageuse

Trop de pasteurs cherchent à rassurer les croyants en utilisant des versets à tort et à travers en promettant que tout ira bien ici-bas ou que nous ne serons pas malades. Ou encore, ils font d’autres promesses qui relèvent plus de la pensée positive ou du pouvoir d’attraction que de la Parole de Dieu. Elles sont donc des promesses vides. Dieu ne nous promet pas que nous serons épargnés de tout mal, mais il promet qu’il sera avec nous au centre de la vallée (Psaume 23). Pour le croyant, cela suffit à rassurer son cœur. C’est lorsqu’on oublie qui est celui qui est avec nous que l’anxiété nous saisit. Cependant, lorsque notre confiance se trouve en Dieu Lui-même, nous trouvons, en Lui, la force de passer à travers.

Notre assurance est certaine…pour la vie à venir ! C’est ce qui nous rend capables de vivre de manière sacrificielle sur terre, à l’image de notre Sauveur (Matthieu 20.28 ,1 Thessaloniciens 2.8).

Nous avons donc raison de chercher à atteindre ceux qui n’ont pas cette assurance afin de leur présenter l’évangile et que le Consolateur puisse rassurer leur cœur en Dieu le Père.

Frères et sœurs, ce que nous expérimentons sur terre n’est pas la fin. Pour nous qui croyons, nous pouvons affirmer avec assurance et certitude que peu importe ce qui nous tombe dessus ici-bas, le meilleur est encore à venir. Nous savons qu’il est meilleur pour nous de quitter ce monde et d’être avec le Seigneur (Philippiens 1.21). C’est cette confiance et cette assurance en Dieu par Jésus-Christ, communiqué par le Saint-Esprit, qui nous rendent capables de ne pas nous cacher par peur, mais d’être des lumières en ce monde lorsque les ténèbres semblent régner. Car en réalité un seul règne depuis toujours et pour toujours. Notre Dieu nous invite à nous approcher « avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins » (Hébreux 4.16).

Pasteurs, aidons les membres de nos églises à garder les yeux au bon endroit en ce temps de crise et à trouver le réconfort non pas dans l’abondance de leurs provisions, mais dans la bonté du Seigneur. En la personne de Dieu Lui-même.

Que la grandeur de notre Dieu occupe nos pensées en cette période de confinement et que son message remplisse notre bouche pour le bien commun et pour la gloire de Dieu.

-Pasteur Eric

Suggestion de lecture

Eric Ricard


« Veillez donc attentivement sur vos âmes, afin d’aimer l’Éternel, votre Dieu. »
Josué 23:11
En juin 2004, j’ai rencontré le Dieu de grâce et de miséricorde alors que j’ai lu le Psaume 51 seul dans une petite pièce et à ce moment précis mon coeur fût changé et ma vie transformée. De nouveau désir sont né en moi particulièrement une passion brûlante pour la gloire de Dieu, mais aussi la passion de faire des disciples à l’image de Jésus. Ma vie est un témoignage de la puissance de la Parole vivante de Dieu à régénérer le coeur de l’homme et de la passion que possède un coeur transformé par la grâce de notre Sauveur. Aujourd’hui plus que jamais je suis convaincu de mon incapacité à faire quoi que ce soit de valable sans Christ et que l’humilité est le seul moyen donné par Dieu pour marcher fidèlement avec lui. C’est pourquoi je cherche à demeurer en lui afin qu’il croisse et que je diminue.
Eric et son épouse Marie-Michèle sont mariés depuis plus de douze ans et ont quatre enfants – Ezekiel, Enock, Nora et Maddox.